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Yes we Cannes [Part III]

Ils sont tout nouveaux, ils sont tout beaux, et à part si j’ai pas fait gaffe à ce que j’écrivais, il n’ont jamais encore pointé leur minois sur ce blog…

Ce sont …les jeunes premiers de Cannes.

Commençons par le moins-moins-connu (si, relisez, c’est très clair), Anton Yelchin, qui est très joli depuis environ deux films et demi, même si ça fait longtemps qu’il tourne beaucoup.

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Il nous fera le plaisir immense d’apparaître dans Only Lovers Left Alive son deuxième film de vampires, après le jouissif Fright night.

www.indiewire.com

Jeroen Perceval – qui est pas loin d’avoir le nom le plus cool du monde – représentera la Belgique (enfin la partie qui parle bizarre-pas-comme-nous) dans Borgman de Alex VAN WARMERDAM

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Lucas Prisor, ce blond-roux de nationalité Allemande jouera presque à coup sûr un nazi un jour dans sa vie, mais, en attendant, c’est dans Jeune & Jolie de François « écris nous un article de l’hormone en guest STP » Ozon qu’il joue :

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Cocorico, on y arrive, oui il y a UN français dans ma sélection, et pas des moindres, mesdames, mesdemoiselles, messieurs, Jeremie Laheurte :

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Mannequin/acteur (ceux qu’on préfère) joue dans La vie d’Adèle d’Abdellatif Kechiche où, je suis prête à le parier, il roulera des pelles à Léa Seydoux.

Guillaume Canet et James Franco passeront, eux, de l’autre côté de la barrière, et seront présents avant tout comme réalisateurs et femme de

GC

[Blood Ties, hors compétition, compilera ET Clive Owen ET Billy Crudup : bien ouéj guigui !]

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[James « Djizouss » Franco, lui, sera en compétition de la sélection Un certain regard avec As I lay dying, qui promet une grosse marade]

Voilà, il y en aura sans doute plein d’autres, restez devant vos écrans, ne sortez surtout pas profiter du soleil. Lancez-moi à la figure les noms de ceux que j’aurais oublié dans mon non-exhaustisme tout puissant et on se retrouve l’année prochaine avec 8 articles, 36 brèves et 9000 critiques en direct du Martinez.

Tope là ?


Le français

En ce jeudi embrumé, parlons de Laurent Lafitte. « Lawrence The feet » comme il aime à se présenter devant de jolies angloises aux César, nous accordant ainsi enfin un moment de rire bienvenue durant cette longue suite de bides.

Le grand public a découvert Laurent Lafitte en 2010 dans les Petits mouchoirs (The little Kleenex) de Guillaume Canet, dans lequel il jouait un mec largué du genre méga relou (totalement raccord avec le film donc). Mais je devrais dire « re-découvert » car Laurent Lafitte c’est avant tout Classe Mannequin !

Oui oui oui, c’est sur M6 dans les années 90 que le jeune Laurent arborait son immense sourire (11 dents de plus que la moyenne selon l’intéressé) pour la première fois. Et c’est déjà une réussite en soi d’en être sorti, car qui, aujourd’hui, s’intéresse encore au potentiel de Vanessa Demouy (à part son mari, le beaufisant Philippe Lellouche), ou sait ce qu’est devenu Christine Lemler après avoir déménagé à St Tropez ? PERSONNE.
Et je ne vous parle même pas de Cachou.

Alors que Laurent Lafitte n’en finit plus de gravir les échelons de la notoriété et de la reconnaissance professionnelle et publique.

En 2008 il triomphe (dixit les affiches du métropolitain) avec son one man show « Comme son nom l’indique », co-écrit avec mon absolut crush de 2001, le comédien Cyrille Thouvenin.

En 2011, il étonne avec de la barbe dans le vrai-faux documentaire « Moi Michel G, milliardaire, maitre du monde » de Stéphane Kazandjian aux côtés de FX Demaison.

En 2011 surtout, il réussit l’exploit insensé de rendre la Cérémonie des Molières drôle. Et je l’affirme en connaissance de cause car j’ai téléchargé (bouuuuuuh) et regardé entièrement l’émission de France 2 il y a deux semaines (c’est un vrai sacerdoce d’écrire sur ce blog).

Et 2012, l’année de la consécration (ouais, carrément) (et ici, on n’est pas du genre à exagérer).

Alors bien sur ce ne sont que des rumeurs, mais l’on suppute qu’il est à l’origine de la nouvelle pastille radiophonique « A votre écoute » sur France Inter, en compagnie de Zabou Breitman (avec laquelle il a déjà travaillé au théâtre, ce ne serait donc pas complètement absurde qu’ils aient eu envie de se retrouver pour un nouveau projet).

Si tel est le cas (et j’en suis sûre), il nous délivre là, l’une des plus belles surprises de ce début d’année : 9 minutes par jour d’humour vachard, absurde, réactionnaire et odieux.

2012 signe en tout cas l’ajout d’une particule à son nom : Laurent Lafitte DE LA COMEDIE FRANCAISE. Et ça, au niveau classitude, on n’a toujours pas trouvé mieux.

C’est là toute l’ambiguïté et la richesse de Laurent Lafitte, un physique de gendre idéal pour un mec qui peut très bien réciter des horreurs antisémites ou pédophiles à l’heure de midi et jouer une pièce de Nicolas Gogol le soir.

Rah zuuut, j’ai oublié d’évoquer ses belles lèvres charnues qu’on rêverait d’embrasser…


Ad vitam aeternam

Cette semaine c’est MA SEMAINE.

Ce qui implique que je doive parler d’un sujet qui me tient vraiment à cœur, qui vienne des tréfonds de mes entrailles de fangirl, qui soit comme un cheminement dans ma vie depuis l’âge où on comprend plus ou moins ce qu’est un sentiment aka le moment où on dit « Moi ze veux que lui c’est mon n’amoureux ».

Pas besoin d’aller chercher bien loin, l’hormone ultime pour moi c’est Benoit Magimel.

Je devais avoir 10 ans quand j’ai vu La vie est un long fleuve tranquille pour la 1ère fois, et voilà, un blond déjà.

J'avais 10 ans je vous dit ! Ce n'est PAS illégal.

Les gamins c’est un peu le piège, parce qu’on le sait, y’en a plein qui sont choupis petits et qui deviennent moches en grandissant. SI. ON LE SAIT. Me forcez pas à citer des exemples.
Mais Benoit Magimel n’a jamais cessé d’embellir. Sa fossette au menton, sa moue, ses yeux bleus se sont affirmés, traversant les époques et les âges tel un clin d’œil moqueur à Dorian Gray.

Quand j’étais au collège je ne sais pas pourquoi mes parents ne m’ont pas emmené voir Le Roi danse de Gérard Corbiau au ciné mais je garde en tête cette photo de lui tout couvert d’or.

Au lycée j’ai découvert Déjà mort d’Olivier Dahan (THE film de mon adolescence) (ex aequo avec American Pie)(dont la suite officielle sort au printemps 2012 et ça sera mon guilty pleasure de l’année), et si j’avoue avoir été séduite par Clément Sibony, même défoncé, Benoit avant tout.

Et puis là, le drame. Il s’est marié avec Juliette Binoche. Qui a à peu près 30 ans de plus que lui (au bas mot). Alors que c’était pas encore l’époque des MILF et des cougars. Depuis ce jour, je sais que c’est complètement con mais je déteste Juliette Binoche.

Ensuite il est devenu brun et il a eu le prix d’interprétation à Cannes pour La pianiste de Michael Haneke. Film que je n’ai jamais vu parce que je pense que ça aurait heurté ma sensibilité trop sensible.

Trois films sous la direction de Claude Chabrol, il est d’ailleurs le seul élément à sauver dans le très dispensable « La fille coupée en deux ».

Précurseur de la moustache en 2007

Je vais pas vous dresser sa filmo complète mais récemment vous l’avez vu en hétéro curieux (et musclé) dans Les petits mouchoirs de Guillaume Canet. Un film lamentable certes, mais dans lequel il s’avère toujours absolument à tomber.

Je finis cet article en apprenant, grâce à Wikipédia, qu’il vient d’avoir une fille prénommée Djinina. Je crois que c’est la fin de mon amour sans bornes pour Benoit Magimel. MERSEA.