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Deux flics à NYC

Comme ça faisait au moins deux articles, deux articles et demi, qu’on n’avait pas parlé d’une série, moi, Heights Slapette Johnson, je vais me dévouer et remédier à cela.

Une série a illuminé l’été de tout un tas de sériphiles échoués sur les plages après le tsunami des finale successifs de leurs shows préférés.

Et cette série c’était…

Si vous avez adoré Gangs of New York et que vous n’avez pas peur de vous prendre une bouffée de sang, de sueur et de larmes dans la figure, Copper est faite pour vous.

Copper, c’est l’histoire de Kevin Corcoran, un type qui a un prénom de kéké et un nom de pub irlandais, vétéran de la guerre de Sécession durant laquelle il a sauvé la vie (en coupant la jambe) du fils d’un des personnages les plus influents des Five Points, Robert Morehouse.

[Un médecin noir qui s’appelle – forcément – Freeman, Robert Morehouse et Kéviiiin.]

Notre héros est joué par Tom Weston-Jones

Découvert pour ce rôle par Tom Fontana – celui qui avait déjà découvert Mark Ryder, merci Tom Fontana – c’est un illustre inconnu qui ne devrait pas le rester longtemps.

Son acolyte, Robert, l’est beaucoup moins, car Kyle Schmid c’est…

L’inoubliable Henry de Blood Ties.

La série vampirique de l’hormone  qui ne tient debout que grâce à ses sourires en coin et ses canines qui reflètent les rayons de la lune.

Mais revenons-en à notre ami flic :

A son retour de la guerre, Kéké entre dans la police, mais, padbol, un soir, il rentre et retrouve sa fille assassinée tandis que sa femme s’est évaporée. Là, il fait ce que tout flic ferait, il va aux putes.

Et il se lamente. Beaucoup. Longtemps.

[Kevin chez les putes]

Ce n’est que lorsqu’il rencontre une très jeune gamine mariée de force et contrainte à faire le trottoir qu’il prendra conscience qu’il faudrait quand même qu’il se sorte les doigts du cul et qu’il cherche qui a déglingué la sienne, de gamine.

Pour ce faire, il fait appel à son siouper meilleur ami qui s’appelle Kevin dans la vraie vie (coïncidence ?), dans le show, ils lui ont réussi à lui trouver un prénom aussi pourri : Francis.

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A noter que ce cher Kévin est, depuis 2009, le toyboy officiel de Deedee Pfeiffer (soeur de Michelle), de 20 ans son aînée.

Kévin, Francis & Robert vont donc tenter de faire régner l’ordre dans la marmite du diable qu’est le New York de la fin du XIXe et ce en tentant de rester sexy malgré les prénoms de leurs personnages.

Et *spoiler* : ils y arrivent.


Top 5 de l’hormone internationale de l’année [Heights]

Bon, avant toute chose, les amis, j’aimerais dire que oui, Santa peut-être sexy, mais pas quand on oublie le plus sexy d’entre tous.

Voilà, erreur réparée.

Je lance donc le TOP 5 de l’hormone la plus marquante cette année, qui sera, en fait, un TOP 10 étant donné que Vikler fera le sien dans la semaine !

Commençons par la fin :

Il vous a fortement marqué, vous l’avez plébiscité sur ce blog (il est votre deuxième ET troisième plus grosse recherche de tous les temps), voici ce petit pervers de Cesare Borgia Mark Ryder !

[Oui, Mark, tu n’es que 5ème parce qu’il ne faut pas oublier que ta série est un peu toute pourrie]

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[Et c’est pas en te déshabillant que tu gratteras une place, nous sommes incorruptibles]

En 4, mesdames, messieurs, un garçon qui n’est pas vraiment une révélation mais qui a sorti deux albums cette année et qui est encore monté d’un cran aux yeux du monde sur l’échelle du « JesuislenouveauMcCartney ».

J’ai nommé, le fabulous

Alex Turneeeeer !

Son actu a été marquée par son célibat (hallelujah) mais aussi sa bromance de longue durée avec Miles Kane

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Alors, pourquoi seulement 4eme ? Et bien à cause de son accident de parcours capillaire. Impardonnable. Pas de possibilité de podium dans des conditions pareilles.

Voici donc venir l’heure du TOP 3 (qui est comme le TOP5 mais en plus impressionnant)(parce que genre, il n’y en a plus que 3).

LE garçon qui a marqué toute la première partie de mon année. Il est très grand. Il est très anglais. Il est très brun mais peut aussi être très blond. Il a un sourire à vous faire décrocher des edelweiss au sommet de l’Himalaya. Il… il… il…

…il s’appelle Matthew Goode. C’est un acteur. Vous l’avez vu au choix dans Watchmen / Match Point / The Lookout / A Single man (ouais bon, ok dans Chasing liberty…).

[Non Matthew, ne rougis pas !  Ca me fait plaisir de te faire plaisir, voyons !]

En 2, vous l’aurez deviné, je vous casse les oreilles avec lui, il est beau en brun, il est beau en blond, il est beau en gentil, il est beau en méchant, il a des amis trop classe qui l’engagent pour des films trop classes avec plein d’autres gens trop classes. Si je pouvais, je le mangerai entre deux macarons. Introducing

[Tom Hiddleston]

[Tom Hiddleston, c’est bon :  mangez-en]

Arrive le premier, le seul, l’unique, celui qui a foudroyé cette année hormonale par son charisme et sa présence. Un type plutôt discret, sur ce blog comme ailleurs. Une valeur sûre de la musique avec son groupe, une valeur sûre de l’hormone avec ses cheveux, ses yeux, ses baguettes et euh… tout le reste. On a souvent employé « homme parfait » à la légère sur ce blog, mais cette fois, si vous lui trouvez un défaut je remplis moi-même vos papiers de sécu remboursant votre séance d’ophtalmo.

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Ion, batteur pour Shaka Ponk, le groupe qui m’a redonné espoir en la musique faite par des français (rien que ça).

Vous connaissez ma philosophie de « si tu cherches l’hormone dans un groupe, concentre toi sur le batteur » ? C’est exactement ce que j’ai fait aux Solidays et, malgré ma myopie, malgré la distance, malgré les pieds des slammeurs dans mes yeux, je l’ai repéré. Le soir même, j’arrachais avec mes petits doigts une affiche vantant les mérites de leur dernier album, The geeks and the jerkin’ socks, qui trône encore et toujours en face de mon lit.

[Et en plus, il incarne le règne de la moustache sur cette année 2011]

Vous pouvez suivre les aventures de Mister Ion et de ses compadre sur la Monkey TV.

Voilà, moi, Heights Slapette Johnson, amatrice de cheveux blonds en tous genres, je couronne cette année un brun. Rien ne va plus. heureusement que la fin du monde est pour dans tout pile un an.

Bonnes fêtes à tous, et n’oubliez pas de nous offrir des like Facebook pour noël (un clic, en haut à droite, faisez pas vos putes).


Les autres Borgia

Vous vous souvenez sûrement de cet article (nommé 3 années consécutives au Pulitzer)(au moins) plutôt dithyrambique sur les Borgias de showtime par Neil Jordan (avec François Arnaud et David Oakes comme têtes d’affiche de l’hormone) ?

Et bien depuis 15 jours maintenant, sévissent sur Canal + des Borgias dissidents dans la série de Tom Fontana : Borgia.

Si le Jordan-Borgias était classieux, avec des acteurs proprets et une histoire un brin lissée (mais pas trop), Fontana-Borgia annonce la couleur : du sang, du sexe & du catholicisme :

Jordan-Borgias :

VS

Fontana-Borgia

A première vue, pas grand chose de différent entre les deux, mais si on regarde de plus près :

Dans le rôle de Papa Borgia, aka Rodrigo/Alexandre VI, chez Jordan il s’agit du sex symbol Jeremy Irons :

Tandis que chez Fontana il s’agit de… du… de… enfin… Lui là :

Dans les Borgias de Jordan, tous les acteurs parlent anglais, même François Arnaud qui est Québécois, genre ils ont fait un effort pour harmoniser les dialogues, dans les Borgias de Fontana, chacun parle sa langue d’origine (co-production européenne oblige) et tout a été doublé en français pour diffusion, ce qui est du coup beaucoup moins sexy.

Co-production européenne oblige : les acteurs viennent de partout, Italie, Angleterre, France, Russie… et comme on veut les faire tourner à poil, couverts de sang ou même [Spoiler] de merde de cochon [Fin du spoiler], on a été obligé de prendre des débutants (y a qu’à regarder leurs imdb, ils sont tous nés entre 85 et 89).

Nous avons donc le « fils de » Stanley Weber, « fils de » Jacques, donc. Dans le rôle de Juan :

Joli.

Contrepied du Juan Borgia de Showtime (couard et frêle), ce Juan-ci est grand, fort et macho, il sent bon la sueur, le sang et le cuir/moustache. Les deux personnages sont des marie-couche-toi-là, mais ce Juan-ci aime bien violer les femmes de ses potes quand le Juan de Showtime préférait voler la femme de son frère de 12 ans. Vous allez devoir trancher la question à ma place.

Et puis entrons dans le vif du sujet. Cesare.

Totalement conquise par sa version américaine, vous l’aurez compris, j’aime assez le casting du Cesare Canal + qui se rapproche beaucoup plus des portraits d’époque :

Mark Ryder, donc, au naturel, un type plutôt banal (si ce n’est son regard mi-transperçant mi-glaçant) :

Sisi, banal :

D’ailleurs regardez le présenter son rôle en sweat capuche, ça pourrait être votre poteau avec qui boire des guiness au pub d’à côté

Mais la façon dont son rôle est traité dans la série le place plutôt comme celui qui pourrait aller envoyer Henry VIII-Tudor-Jonathan Rhys-Meyers aux oubliettes :
Un maso névrosé qui peut tuer, amputer, coucher et prier en 5 minutes d’intervalle.
Alors que la série américaine va être renouvelée, pas sûre que la série européenne revienne l’année prochaine, si j’ai bien compris, les 12 épisodes servent à boucler à la fois la grandeur et la décadence de cette famille mythique.
Je suis pas totalement anti borgia-fontana-canal+, il y a de bonnes choses, mais dans l’ensemble, le fait qu’aucune empathie ne puisse être acquise – pour aucun des personnages – en fait une série historique que l’on regarde et que l’on oublie, alors que je me suis vraiment prise de passion pour le Cesare de Showtime et ses pantalons en cuir. Ouais. Cesare-Mark Ryder a bien la robe violette mais PAS le pantalon en cuir, et ça, c’est un erreur majeure.
Pour vous faire votre propre idée branchez vous sur Canal ce lundi soir, pour les épisodes 5 & 6 !