Archives mensuelles : février 2012

L’union fait la force

La semaine dernière, lors de mes pérégrinations parisiennes (desquelles je n’ai toujours pas réussi à ramener un article convenable, mais, à ma décharge, on ne pouvait sortir un doigt pour appuyer sur le déclencheur d’un appareil photo sans qu’il ne gèle), je suis tombée moult fois face à des affiches du film « JC comme Jésus Christ » de Jonathan Zaccaï (et aussi face à des affiches du spectacle d’Arnaud Tsamère, ce qui était particulièrement cruel car je n’ai toujours pas pu le voir).

Et voilà comment un sujet arrive tout droit dans ma to write list.

Je suis amoureuse de Jonathan Zaccaï depuis un beau jour de 2004 où je suis entrée dans un cinéma pour voir « Le rôle de sa vie » de François Favrat.

Moi qui n’avait jamais éprouvé quelconque intérêt pour les plantes et le jardinage, je me dis soudain que, quand je serais grande, j’aurais moi aussi un jardin intérieur dans mon appartement (et un beau paysagiste pour le cultiver). Vous l’avez compris, le personnage de Jonathan était paysagiste.

Depuis je ne l’ai revu que peu de fois, dans « Toi et moi » de Julie Lopes-Curval ou « De battre mon cœur s’est arrêté » de Jacques Audiard, mais il reste une affection indéfectible.

 

J’ai été voir JC comme Jésus Christ, son premier long métrage, et même si ce n’est pas le lieu pour débattre de la qualité du film (les photos de nus arrivent DEUX SECONDES !), je dois dire que je lui suis reconnaissante d’avoir réalisé un truc aussi WTF !

Quand sa bio rappelle à mon bon souvenir sa belgitude, tout s’éclaire et tout s’explique. Sous vos yeux affamés, voici donc ENCORE un belge :

 (Je ne sais pas qui est cet « Otto » mais je trouve qu’il a beaucoup de chance) (enfin, il fallait bien compenser ce prénom disgracieux)

Un belge patriote qui a choisi de constituer sa BO quasi uniquement à partir de titres de Ghinzu.

Ghinzu que l’on peut qualifier sans trop se mouiller de groupe de rock le plus classe du monde. Leur premier album, « Blow » approche la perfection (les autres ne sont pas dégueu non plus), et sur scène, j’ai rarement vu quelque chose de plus… Classe. Je ne trouve pas d’autres mots.

Leur leader, John Stargasm, incarne ce qualitatif avec une élégance et une sobriété toutes rock’n’roll.

(c) Mika L.

(c) Rod pour Le Hiboo

Et pour vous en convaincre, je ne saurais que trop vous conseiller de vous plonger dans les archives de Fuck Yeah Ghinzu.

NB : Nous songerons à parler de Vincent Lacoste et de sa moue boudeuse en ces lieux quand il aura atteint sa majorité. Il est par ailleurs tout à fait convaincant dans le film.


Elementaire, ma chère Johnson

Je me suis creusé la tête deux secondes quant à mon prochain article de l’hormone puis j’ai étudié mon environnement : entourée de posters pour Sherlock Holmes 2 : jeux d’ombre et de posts de Tumblr à la gloire du Sherlock de Moffat sur la BBC je me suis dis, mais c’est élémentaire ma chère Johnson : nous allons remonter le temps à la recherche de l’hormone chez les différents acteurs ayant incarnés Sherlock !

Si, de nos jours, Sherlock est plutôt jeune, fringant et follement sexy, il a longtemps été incarné par des vieux machins rabougris. Et, comble de l’archaïsme, la relation ambigüe de Sherly avec Watson était balayée sous la table.

Heureusement, Robert Downey Jr et Jude Law ont mis les pieds dans le plat (de manière peu subtil, d’ailleurs) et assument totalement leur gayitude dans ce deuxième opus.

J’insiste, le premier était tout de même plus viril :

Ca n’est pas un scoop. Robert fait se pâmer ces demoiselles depuis au moins Ally McBeal et Jude Law depuis… qu’il est né. Le Sherlock Holmes actuellement au cinéma est juste une bombe hormonale (et les filles y sont très jolies aussi).

Le duo beaucoup moins attendu, à l’hormone beaucoup moins évidente est celui composé par Benedict Cumberbatch…

…et un ex hobbit :

(Martin Freeman)

[Vous la sentez bien la tension sexuelle, là ou il faut que je vous file l’adresse des 120 000 tumblr à leur gloire pour étayer mes sources ?]

Les puristes peuvent crier à la trahison, moi, si je me réfère à Wikipédia, je trouve qu’on respecte totalement l’esprit qu’a voulu insuffler Conan Doyle au personnage :

« Grand, mince, élégant mais négligent, de façon bohème, Holmes est un fumeur invétéré (cigarette, cigare et pipe), un sportif accompli (baritsu, boxe et escrime), un mélomane averti qui pratique le violon et un médiocre mangeur. Il ne supporte pas l’oisiveté, qui l’épuise et ne vit que pour son travail. Pendant les moments où il ne peut travailler, il est parfois amené à se droguer (cocaïne), mais il en profite aussi pour compléter la culture encyclopédique nécessaire à sa profession. »

Le costume mythique rendrait plan-plan n’importe quel acteur (ci dessus le zexy Roger Moore, ou comment James Bond devient un tue l’amour), d’où une modernisation des costumes d’époque ou une modernisation complète puisque le détective enquête dans le Londres moderne dans la version de la BBC.

J’avoue avoir un petit faible, tout de même, pour Christopher Plummer, plus dandy qu’excentrique, certes, dans une version télévisée en 1977 et 1979.

Mais je reste persuadée que Holmes ne peut être parfaitement joué que par un britannique. Voilà ce que ça a donné quand on a essayé de le mettre à la mode soviétique :

[Vasili Livanov, sosie officiel de notre président]

Je pense, par contre, que j’aurais pu tomber sous le charme de Peter O’toole qui a incarné le rôle en 1983…

Maheureusement il ne s’agissait que d’une adaptation en animation et il ne prêtait que sa voix.

L’espoir hormonal revient en 1985 : Barry Levinson propose un Young Sherlock et caste Nicholas Rowe

…qui aurait aussi bien pu jouer « young Oscar Wilde ».

On notera que beaucoup d’acteurs ayant joué Dracula (Christopher Lee, Christopher Plummer, Frank Langella) ont aussi joué Holmes. A croire que les rôles mythiques sont interchangeables.

En 2004, le toujours classieux (sauf dans ses livres…) Rupert Everett endosse la casquette pour la télévision :

Et un Sherlock blond me direz-vous (ou pas)(mais ça me ferait plaisir) ? Et bien oui, c’est possible, puisque dans l’adaptation du chien des Baskerville, c’est Richard Roxburgh (The duuuuuke de Moulin rouge !) qui joue le détective.

Ma vraie révélation Sherlockienne de l’hormone restera James d’Arcy (oui, déjà le nom est hormonal) qui a joué un sexy Holmes avant tout le monde, en 2002 :

 

J’ai déjà ma petite idée mais, et vous, quel est votre Sherlock préféré ?

Et si vous n’êtes toujours pas rassasié(e)s : http://fuckyeahsherlock.tumblr.com/


Hormone en série : le retour de la suite

Vous vous souvenez, j’en suis sûre, de mon article de novembre dernier concernant la rentrée des séries US et leur lot d’hormone ?

Comme il était loin d’être exhaustif, voici le tome 2, avec de nouveaux conseils de séries hormonales pour vous aider à traverser l’hiver !

Vous aimez en secret les soap mais vous avez un peu honte de l’afficher en public ? Revenge est faite pour vous ! Une réalisation à peu près soignée, les hamptons pour décor et des acteurs plastiquement parfaits.

Le joli blond à gauche c’est Gabriel Mann, mannequin/acteur/voix de batman dans les jeux vidéos.

Il dispose du rôle le plus intéressant de la série (en même temps, y a pas de mal…), celui d’un milliardaire excentrique « about three on the Kinsey scale » (aka completly bisexuel).

Sinon il y a aussi Connor Paolo, le petit frère de Serena de Gossip Girl (en moins gay) à gauche sur la photo, Joshua Bowman, au miyeu, qui n’a jamais rien fait de sa vie d’acteur, et Nich Wechsler, ex grosse nouille de Roswell (si si, le fils du sheriff) qui s’est bonifié avec l’âge :

Si vous préférez les contes de fées et les séries un peu meilleures, je vous propose Once upon a time, ou quand la vilaine reine de Blanche-Neige jette un sort sur cette dernière et transporte tout le pays enchanté dans une petite ville du Maine, de nos jours. Ca a l’air weird comme ça, mais ça rend plutôt bien. Surtout en comparaison de la soupe qu’on nous sert en cette saison 2011/2012.

Qui dit fairy tale dit prince charmant, en l’occurrence Josh Dallas, jeune homme au regard bovin qui, je vous rassure, prend un peu d’épaisseur au fur à mesure des épisodes :

Non, l’intéressant, le poignant, l’hormonant, dans cette série, c’est le sheriff de la ville du Maine même si

//spoil //

on comprend vite qu’il est le huntsman de Blanche-Neige

//end of spoil //

Jamie Dornan, pour vous servir.

Inoubliable Fersen du Marie-Antoinette de Sofia Coppola (quoi, vous aviez oublié ?), il est ici plutôt transparent (et pour cause, c’est expliqué dans l’épisode 7) avant de se révéler et de devenir LE hit-boy du show (épisode 5 à 7).

Oh, et il est aussi mannequin pour Calvin Klein, à ses heures.

Mais c’est aussi lui le visage de Dior Homme et Bulgari.

Beaucoup moins lisse dans la série, il a la barbe qui va bien et qu’on a envie de caresser en folâtrant dans les sous-bois.

Pardon.

Si, enfin, rien ne vous tente parmi les nouveautés, vous pouvez toujours vous plonger dans Boardwalk empire (bon courage, c’est long) pour retrouver avec délice Michael Pitt, porte-flambeau de l’hormone s’il en est.


Où sont les poulardes ? [Edit]

[Ce titre est un pompage hommage d’une chronique de l’excellentissime Matthieu Noël]

Fini le mois de janvier et ses résolutions chiantes à mourir, nous avons tenues un mois au rythme du sport, nous estimons qu’ils est temps de reprendre notre mode de vie épicurien, aujourd’hui on va causer BOUFFE !

Lundi dernier, nous étions 3,4 millions rivés devant nos téléviseurs pour la troisième saison de Top Chef.

De nombreuses soirées entre amis prévues ce soir-là pour médire ensemble sur les candidats qui nous feront baver durant 3 mois, ou encore, des doigts affûtés pour les asociaux dont les amis se trouvent uniquement sur Twitter (et ce n’est pas moi qui jetterais la pierre aux inconditionnels du live tweet) (sachez que, bien souvent, les gens sur Twitter ont des vannes plus drôles que celles de vos amis IRL) (alors c’est pas la peine de vous la péter parce que vous êtes populaires célèbres).

Il était bien sûr du devoir du Blog de l’Hormone de vous éclairer sur les potentialités offertes par cette nouvelle portée de cuisiniers. Parce que c’est bien sympa d’avoir un mec joli à regarder, mais si en plus il peut vous faire à grailler, on va pas cracher dessus.

Et que celle/celui qui n’a pas souri rêveusement en regardant Alexis l’année dernière me jette la première assiette d’espuma de potimarron sur lit de St Jacques (GOURMANDE l’assiette).

Par contre, il faut être honnête, ça m’avait été beaucoup facile de trouver des photos des candidats de Koh Lanta dénudés que ceux de Top Chef…

Commençons par Jean Imbert que l’on a pu apercevoir torse nu dès la 2ème minute d’émission, je crois qu’il y en a un qui n’a pas compris que les spectateurs ne votaient pas.

Jean a un petit complexe d’Œdipe non résolu et il aimerait bien tuer son père (en toute filialité OF COURSE), ce qui serait un peu ingrat car on peut légitimement supposer que Papa n’a pas payé que les cours de tennis au Rotary club (Coucou le restaurant de Jean !).
Jean a, en outre, une coupe de cheveux qui lui évite des frais dispendieux en matière d’oreillers, et m’est avis que ça peut largement servir pour deux.

[EDIT] On n’y songe pas toujours, mais il arrive que les sujets de nos articles les lisent, et c’est le cas de Jean qui nous a gentiment laissé un commentaire sur Facebook pour apporter quelques précisions sur son cas. Beau gosse, cuisinier ET DRÔLE. Combo gagnant qu’on se le dise !

 

Pour continuer dans les amis d’Œdipe, enchainons avec Norbert Tarayre, un ancien ado écorché vif, gentiment mis à la porte par sa mère excédée et qui ne cesse depuis lors de vouloir regagner son amour.
A la place de Norbert, si ma mère m’avait affublé d’un tel prénom, je lui aurais foutu un procès au cul et basta. Mais le cœur a ses raisons toussa toussa.

Norbert est le sanguin, mais également le sensible de l’équipe. Qui n’aurait pas envie d’apporter enfin la paix à cette âme troublée ?!

Nous passons ensuite aux quotas.

Le belge Carl Gillain, qui a de beaux yeux mais le stoïcisme dont il fait preuve lorsqu’il manie ses couteaux pourrait le faire rapidement passer pour un tueur d’enfants sans scrupules (rien à voir avec sa nationalité, cessez donc de vous vautrer dans des clichés immondes je vous prie !).

L’italien Denny Imbroisi, qui nous montre à quel point c’est pas sexy de parler français avec un accent calabrais (alors que parler italien tout court, si complètement, je propose qu’on passe l’émission en VOST du coup).

Denny à l’air d’être un gros con macho, mais laissons-lui le bénéfice du doute.
(Si on y ajoute qu’il est fils unique et qu’il a été choyé par une mamma italienne, je serais tout de même tentée de penser qu’on va au devant de gros problèmes)
Cela dit ce ne serait pas le seul, cf un des employés de Paul Bocuse parlant du talent d’une des candidates « En plus c’est une femme !! ». Et depuis quand les femmes ne sont plus bonnes qu’à faire la bouffe Monsieur !?

Le colombien Juan Arbelaez, dont l’inconvénient se voit dès le 1er coup d’œil : à 23 ans, Juan profite des derniers instants de ses cheveux. Et je ne suis pas sûre qu’une coupe à la Barthez lui aille à ravir.
L’avantage c’est évidemment le petit pied à terre pas dégueu en Colombie.

Je trouvais que Juan avait l’air bien gentil bien timide, mais c’était avant de voir son interview dans laquelle il dit d’un air coquin que le plus dur en partant de Colombie a été de quitter « LES copines ». Alors certes, on peut toujours essayer de se persuader qu’il n’a pas encore compris la règle des genres et du nombre en français, mais je reste dubitative.
D’autant qu’il enchaine avec « Je fais beaucoup le parallèle entre les femmes et la cuisine, une femme il faut qu’elle soit bonne ». Bien bien bien. (Vous allez me dire c’est un peu l’hopital qui se fout de la charité de pointer ce genre de réflexion du doigt sur le Blog de l’Hormone)

Nous ne sommes pas au bout de nos surprises avec Juanito, car au détour de Google Images, nous apprenons qu’à ses heures perdues il fût mannequin chez Stock Models Agency. Sa fiche nous indique que ses yeux sont couleurs miel (miam) et qu’il fait 1m83.

Je crois que nous tenons notre favori les ami(e)s !

Une mention spéciale à Florent Pietravalle parce qu’il a un joli prénom, qu’il est arlésien, qu’il cuisine la gardianne comme personne (j’imagine) et qu’il a l’air de cacher un petit cœur mignon derrière une carcasse de quasi rugbyman.

Et pour finir, la joie d’Heights, un post ado bouclé à peine majeur, talent en devenir doué de ses dix doigts (ouhouhouh), le jeune Ruben Sarfati.

(Je vous jure que j’ai vérifié, il est majeur)

Régalez-vous !

[Bonus track : Le blog de Denny, dont je vous conseille la merveilleuse galerie photos]