[Ce titre est un pompage hommage d’une chronique de l’excellentissime Matthieu Noël]
Fini le mois de janvier et ses résolutions chiantes à mourir, nous avons tenues un mois au rythme du sport, nous estimons qu’ils est temps de reprendre notre mode de vie épicurien, aujourd’hui on va causer BOUFFE !
Lundi dernier, nous étions 3,4 millions rivés devant nos téléviseurs pour la troisième saison de Top Chef.
De nombreuses soirées entre amis prévues ce soir-là pour médire ensemble sur les candidats qui nous feront baver durant 3 mois, ou encore, des doigts affûtés pour les asociaux dont les amis se trouvent uniquement sur Twitter (et ce n’est pas moi qui jetterais la pierre aux inconditionnels du live tweet) (sachez que, bien souvent, les gens sur Twitter ont des vannes plus drôles que celles de vos amis IRL) (alors c’est pas la peine de vous la péter parce que vous êtes populaires célèbres).
Il était bien sûr du devoir du Blog de l’Hormone de vous éclairer sur les potentialités offertes par cette nouvelle portée de cuisiniers. Parce que c’est bien sympa d’avoir un mec joli à regarder, mais si en plus il peut vous faire à grailler, on va pas cracher dessus.
Et que celle/celui qui n’a pas souri rêveusement en regardant Alexis l’année dernière me jette la première assiette d’espuma de potimarron sur lit de St Jacques (GOURMANDE l’assiette).
Par contre, il faut être honnête, ça m’avait été beaucoup facile de trouver des photos des candidats de Koh Lanta dénudés que ceux de Top Chef…
Commençons par Jean Imbert que l’on a pu apercevoir torse nu dès la 2ème minute d’émission, je crois qu’il y en a un qui n’a pas compris que les spectateurs ne votaient pas.
Jean a un petit complexe d’Œdipe non résolu et il aimerait bien tuer son père (en toute filialité OF COURSE), ce qui serait un peu ingrat car on peut légitimement supposer que Papa n’a pas payé que les cours de tennis au Rotary club (Coucou le restaurant de Jean !).
Jean a, en outre, une coupe de cheveux qui lui évite des frais dispendieux en matière d’oreillers, et m’est avis que ça peut largement servir pour deux.
[EDIT] On n’y songe pas toujours, mais il arrive que les sujets de nos articles les lisent, et c’est le cas de Jean qui nous a gentiment laissé un commentaire sur Facebook pour apporter quelques précisions sur son cas. Beau gosse, cuisinier ET DRÔLE. Combo gagnant qu’on se le dise !
Pour continuer dans les amis d’Œdipe, enchainons avec Norbert Tarayre, un ancien ado écorché vif, gentiment mis à la porte par sa mère excédée et qui ne cesse depuis lors de vouloir regagner son amour.
A la place de Norbert, si ma mère m’avait affublé d’un tel prénom, je lui aurais foutu un procès au cul et basta. Mais le cœur a ses raisons toussa toussa.
Norbert est le sanguin, mais également le sensible de l’équipe. Qui n’aurait pas envie d’apporter enfin la paix à cette âme troublée ?!
Nous passons ensuite aux quotas.
Le belge Carl Gillain, qui a de beaux yeux mais le stoïcisme dont il fait preuve lorsqu’il manie ses couteaux pourrait le faire rapidement passer pour un tueur d’enfants sans scrupules (rien à voir avec sa nationalité, cessez donc de vous vautrer dans des clichés immondes je vous prie !).
L’italien Denny Imbroisi, qui nous montre à quel point c’est pas sexy de parler français avec un accent calabrais (alors que parler italien tout court, si complètement, je propose qu’on passe l’émission en VOST du coup).
Denny à l’air d’être un gros con macho, mais laissons-lui le bénéfice du doute.
(Si on y ajoute qu’il est fils unique et qu’il a été choyé par une mamma italienne, je serais tout de même tentée de penser qu’on va au devant de gros problèmes)
Cela dit ce ne serait pas le seul, cf un des employés de Paul Bocuse parlant du talent d’une des candidates « En plus c’est une femme !! ». Et depuis quand les femmes ne sont plus bonnes qu’à faire la bouffe Monsieur !?
Le colombien Juan Arbelaez, dont l’inconvénient se voit dès le 1er coup d’œil : à 23 ans, Juan profite des derniers instants de ses cheveux. Et je ne suis pas sûre qu’une coupe à la Barthez lui aille à ravir.
L’avantage c’est évidemment le petit pied à terre pas dégueu en Colombie.
Je trouvais que Juan avait l’air bien gentil bien timide, mais c’était avant de voir son interview dans laquelle il dit d’un air coquin que le plus dur en partant de Colombie a été de quitter « LES copines ». Alors certes, on peut toujours essayer de se persuader qu’il n’a pas encore compris la règle des genres et du nombre en français, mais je reste dubitative.
D’autant qu’il enchaine avec « Je fais beaucoup le parallèle entre les femmes et la cuisine, une femme il faut qu’elle soit bonne ». Bien bien bien. (Vous allez me dire c’est un peu l’hopital qui se fout de la charité de pointer ce genre de réflexion du doigt sur le Blog de l’Hormone)
Nous ne sommes pas au bout de nos surprises avec Juanito, car au détour de Google Images, nous apprenons qu’à ses heures perdues il fût mannequin chez Stock Models Agency. Sa fiche nous indique que ses yeux sont couleurs miel (miam) et qu’il fait 1m83.
Je crois que nous tenons notre favori les ami(e)s !
Une mention spéciale à Florent Pietravalle parce qu’il a un joli prénom, qu’il est arlésien, qu’il cuisine la gardianne comme personne (j’imagine) et qu’il a l’air de cacher un petit cœur mignon derrière une carcasse de quasi rugbyman.
Et pour finir, la joie d’Heights, un post ado bouclé à peine majeur, talent en devenir doué de ses dix doigts (ouhouhouh), le jeune Ruben Sarfati.
(Je vous jure que j’ai vérifié, il est majeur)
Régalez-vous !
[Bonus track : Le blog de Denny, dont je vous conseille la merveilleuse galerie photos]